Greve des examens, notes non rentrées : arrêter de se faire peur.

La grève est un temps de rupture du contrat de travail, il ne peut pas y avoir de sanction pour un personnel gréviste !
Le gouvernement cherche actuellement à faire peur aux collègues mobilisés lors de la grève des examens.
Pour résister à la désinformation, voici les éléments importants dans la période de mobilisation à la veille du 4 juillet :
la grève durant une correction sur site (par exemple le DNB) : vaudra une retenue d’un 30e par jour de grève durant l’examen, exactement comme pour un jour de service face élève.
le refus de saisir les notes et la rétention de copies vaudront une retenue sur salaire d’un trentième à partir du dernier jour où les notes auraient dû être saisies par l’enseignant-e.
les menaces de l’ordre pénal sont sans objet, jamais évoquées par l’administration dans un écrit officiel. Ce sont de pures manœuvres d’intimidation.
Sur la question de sanctions disciplinaires : la grève a fait l’objet de préavis déposés par SUD éducation et d’autres organisations syndicales. Elle est donc licite. Par conséquent, toute procédure disciplinaire trouvant son fondement dans le fait de grève est illégale.