écologie : un effort minuscule de l’éducation nationale
Ce qui existe déjà depuis longtemps en Ile-de-France va s’imposer nationalement. L’Etat employeur va rembourser 50% des abonnements aux transports publics de ses salarié-e-s. Rien d’extraordinaire, donc, mais toujours bon à prendre, renseignez-vous dès septembre.
On se demande encore pourquoi les salarié-e-s doivent payer de leur poche les frais occasionnés par leur travail, qu’il s’agisse de transports ou d’équipement (micro-informatique par exemple).
Ce que la plupart des entreprises accordent depuis des lustres arrive parfois jusqu’à la fonction publique. Nos conditions de travail sont en effet bien loin des caricatures véhiculées par les fossoyeurs du service public, puisque l’Etat patron peut déroger à la loi comme il l’entend.
Le remboursement de 50% des abonnements transports en commun (sous conditions, renseignez-vous) ne va pas contribuer significativement au recul de la voiture en ville, de la pollution atmosphérique, de la violence routière. A quand une prime pour les fonctionnaires cyclistes , par exemple ?
En terme d’écologie, l’école devrait vraiment montrer l’exemple, pour encourager les bonnes pratiques dès le plus jeune âge. Mais pouvons-nous prendre un vrai virage écologique sans remettre en cause le productivisme ou le dogme de la croissance ? Les libéraux préfèrent s’acheter une image verte à peu de frais.