école occupée, à Doisneau, on dort au chaud
Un collectif citoyen de parents et d’habitants s’est réuni le 20 novembre pour évoquer ensemble la situation préoccupante des familles et enfants, scolarisés a l’école Doisneau, qui sont à la rue.
Ils ont décidé d’occuper l’école Doisneau* afin de pouvoir héberger les familles au chaud. Un appel a été lancé pour occuper l’école à partir du lendemain à 17h45.
Le 21/11, les membres du collectif sont venus à 17h45. Une grosse dizaine de policiers municipaux bloquait les accès depuis 15h45.
Le collectif et les familles sont parvenus a rentrer dans l’école.
Ensuite 4 visites se sont succédées de 18h à 20h, dans un contexte d’encerclement de l’école par les policiers municipaux
tout d’abord, l’inspecteur de l’éducation nationale de circonscription est venu constater l’implication des enseignants dans l’occupation
ensuite, la direction de l’éducation de la ville de Lyon (qui gère les locaux) est venue annoncer qu’il y avait hébergement pour une des familles a Tassin, sans pouvoir préciser au collectif, qui le demandait, combien de temps la solution allait durer. Le collectif lui a présenté ses intentions pour la nuit.
puis à 19h30, 2 officiers de police nationale sont entrés dans l’école pour prendre acte de l’occupation et compter les personnes présentes
enfin, vers 20h, la direction de l’éducation est revenue pour s’assurer que l’occupation allait se faire dans des bonnes conditions de sécurité. Le collectif s’y est engagé.
En parallèle de l’action, (et a l’appel du collectif) de nombreux habitants du quartier sont venus soutenir l’action devant l’école et aider d’un point de vue logistique (fourniture de duvets, nourriture)
Après 20h, l’occupation s’est organisée : installation de coins repas jeux et couchage.
Le collectif poursuivra l’occupation tant que des solutions pérennes d’hébergement ne seront pas proposées aux familles. ll s’organisera pour rester le temps qu’il faut.
Le collectif souhaiterait que l’énergie déployée par les institutions pour empêcher l’occupation de l’école (et donc la mise à l’abri temporaire des familles) soit plutôt déployée dans la recherche de solutions pérennes pour le relogement des écoliers et des familles qui dorment actuellement dans la rue.
Le collectif réuni en comité Doisneau