NON À L’ALGÉCOLE AU COLLÈGE DES GRATTE-CIEL
rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Villeurbanne le jeudi 2 juillet à 18h00
signer la pétition initiée par l’Association des Parents d’Élèves du groupe scolaire Jean Zay de Villeurbanne : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Villeurbanne_non_a_lAlgecole/
Avec les parents d’élèves, les personnels du Collège des Gratte-Ciel Môrice Leroux de Villeurbanne refusent le projet d’installation d’une école primaire provisoire dans des blocs modulaires sur le plateau sportif de l’établissement.
Ce projet a été bâti par la mairie de Villeurbanne sans aucune concertation ni avec les personnels et parents d’élèves du collège, ni avec les personnels et parents d’élèves des écoles du secteur. Conscients de la saturation des écoles villeurbannaises, nous ne pouvons cependant entendre que les autorités municipales réagissent aussi tardivement, malgré des engagements pris dès 2008, à un problème démographique connu de longue date avec un mépris affirmé pour toute considération pédagogique, pour les conditions d’étude et de travail des élèves et des personnels.
Nous ne pouvons accepter qu’une partie des installations du collège nécessaires aux activités pédagogiques et éducatives soit réquisitionnée pour un projet urbain. Comment les cours d’EPS pourront-ils être assurés avec 50% de terrains extérieurs en moins ? Envisagerait-on de délocaliser une classe de mathématiques ou de langue afin de mettre des locaux à disposition d’une école ?
Avec les parents d’élèves du collège et des écoles du secteurs
Avec les personnels des écoles du secteurs
Les personnels du collège des Gratte-Ciel Môrice Leroux appellent à un :
rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Villeurbanne le jeudi 2 juillet à 18h00
Villeurbanne, le 26 juin 2015
Communiqué de presse de la FCPE du collège des Gratte-Ciel - Môrice Leroux
200 élèves de primaires dans une « Ecole provisoire » à Villeurbanne
Villeurbanne, le 20 juin 2015 -
Les parents d’élèves et la communauté pédagogique du collège Môrice Leroux de Villeurbanne ont appris cette semaine que la mairie de Villeurbanne veut dès janvier 2016 installer des bâtiments provisoires dans l’enceinte du collège destinés à accueillir environ 200 élèves de primaire de CM1 et CM2 prélevés dans différents groupes scolaires de Villeurbanne pour la rentrée 2016.
Les 3 écoles primaires pourtant promises depuis 2008 n’ont jamais vu le jour, malgré les nombreuses alertes des associations de parents d’élèves du primaire et les écoles existantes sont maintenant sursaturées.
Lors d’une réunion au collège Môrice Leroux jeudi 18 juin en présence de Damien Berthillier, adjoint à l’Education à la mairie de Villeurbanne, les professeurs du collège ont souligné que le projet avait été conçu « sans les professionnels et parents du collège » mais aussi sans tenir informés les directeurs des écoles primaires des alentours. Selon M. Berthillier, « les écoles concernées ne sont pas connues » à ce jour.
Les bâtiments préfabriqués seront installés sur les terrains de sport du collège, privant de fait ses 670 élèves des installations sportives, sans qu’aucune alternative ne soit pour l’instant proposée. Actuellement, les installations sportives de Villeurbanne sont elles aussi saturées. Mme Hazotte, principale du collège, a indiqué qu’il serait impossible d’assurer les cours d’EPS à la rentrée.
L’installation des bâtiments réduira également de moitié l’espace disponible pour les
récréations. Ce collège est en zone de prévention de la violence et l’utilisation de tous les terrains de sports lors des récréations permet au quotidien de maintenir une certaine tranquillité. Cela nous paraît aller à l’encontre de la réforme du collège portée par Mme Vallaud Belkacem.
Les travaux nécessaires, qui dureront plusieurs mois, seront évidemment préjudiciables aux élèves et aux professeurs travaillant dans l’établissement
Le restaurant scolaire du collège ne peut accueillir d’élèves supplémentaires, en raison de sa taille et du très grand nombre d’élèves déjà présents.
M. Berthillier a reconnu la « légitimité » des questions lui étant posées mais n’a apporté aucune réponse satisfaisante, ni aucune explication à la précipitation dans laquelle ce projet semble être mené.
Interrogé sur les risques de fuite dans le privé que pourrait entraîner la mise en œuvre de ce projet, tant dans les écoles concernées que dans le collège Môrice Leroux, l’adjoint à l’Education a simplement répondu qu ’il « réitérait toute sa confiance aux différents acteurs pour éviter la fuite dans le privé ». Aucun moyen n’a été avancé.