Le collectif des précaires passe à l’attaque...
Un message du "collectif 33", collègues précaires de l’éducation nationale qui préparent des actions juridiques.
Le gouvernement est aux abois, dit-on. Chacun attend le verdict du 29 Mai. Mais pour les précaires de l’Education Nationale, la rentrée 2004 et la fin d’année scolaire 2005 riment avec chômage de masse. Les contractuels ont, tous, ou presque, été vacatarisés. Pendant que les hauts fonctionnaires, bureaucrates, émargent à des salaires indécents, ils nous expliquent qu’il n’y a pas de besoin - circulez, il n’y a pas de travail, ...
C’est pourquoi les précaires du collectif 33 ont rencontré Maître Boulanger, dont les succès passés sont remarquables. Vous trouvez sur notre site
http://collectifemploidelen.free.fr/dotclear/index.php
le compte-rendu de la conférence qu’il vient de donner à Bordeaux. Une première série de dossiers et de professeurs vont être défendus par Maître Boulanger.
Des collègues concernés par cette situation, des collègues titulaires, des syndicats nationaux et des associations intéressées par cette démarche, qui en annonce d’autres, nous vous demandons : un soutien, écrit, publié, public, sur notre site ou dans tout autre document que vous voudrez diffuser ;une diffusion la plus importante possible de cette information ;un soutien technique (logistique, si possible), voire financier (à adresser au collectif 33, à l’attention de Maître Boulanger) puisqu’une démarche juridique a ses coûts (vous trouvez sur le site le coût forfaitaire proposé
à chaque précaire) toutes les informations que vous voudrez nous transmettre sur les situations que vous connaissez, les précaires concernés. Par exemple, nos collègues titulaires n’ont pas obligation de faire grève pour nous soutenir ; mais diffuser l’information,, protester autant que possible, à chaque fois qu’ils le peuvent, contre cette politique appliquée avec zèle ou inconscience par des chefs d’établissement - qui, juridiquement, sont responsables de l’embauche des vacataires et pourraient être concernés par des démarches juridiques, même si cette perspective n’est
pas, encore, d’actualité ni prioritaire. *
Car si nous parvenons à engager des procédures, région par région, sans compter les autres actions que nous préparons ou auxquelles nous réfléchissons, les rectorats et le Ministère de l’Education Nationale ne pourront faire, comme si, nous existions, à peine...
Nous vous remercions de votre attention