Halte à la répression... Priorité à l’éducation !
Manif à Lyon 11h Terreaux /
AG des grévistes 14h Bourse du Travail de Lyon : quelles suites au mouvement ?/
Manif à St-Etienne 10h Bourse du Travail /
AG des grévistes au local de Sud Rail rue du Colonel Marey /
Manif à Roanne 10h45 place de la Loire (pont du coteau)
La « violence scolaire » qui profite tant à Sarkozy et à Le Pen n’existe que comme symptôme de la violence sociale. C’est la violence structurelle de notre système économique et politique qui passe par l’école. Les véritables responsables ne sont pas les élèves, mais les politiques libérales qui mettent volontairement en faillite notre société. L’école devrait combattre l’apartheid social, mais dans la réalité des faits, elle le renforce. La droite détruit le service public d’éducation nationale, et privilégie des « réponses » judiciaires et sécuritaires qui ne vont rien résoudre sur le fond.
L’insuffisance patente des moyens (budget misérable, baisse des postes aux concours, recherche publique sacrifiée) entraîne automatiquement...
Pour les élèves, une baisse de la qualité de l’enseignement : classes surchargées, « socle commun des connaissances », disparition des dispositifs d’aide (type MGI ou autre), demain disparition de la maternelle, etc...
Pour tout le personnel : forte dégradation des conditions de travail : remplacements à l’interne, décentralisation des collègues TOS, explosion de la précarité, polyvalence accrue (profs bivalent-e-s...), salaire au mérite, etc.
L’UMP organise la capitulation du service public d’éducation, en particulier dans les quartiers populaires : suppression des moyens ZEP pour des centaines de collèges et d’écoles, bourses au mérite, centres éducatifs fermés, apprentissage à 14 ans, main-mise du MEDEF sur la formation professionnelle...
Mobilisons-nous, au contraire, pour améliorer l’école publique partout. Dans un des pays les plus riches du monde, avec des profits boursiers records pour nos entreprises, il est possible de financer correctement l’éducation. Mais la hausse des moyens ne dispense pas d’une réforme radicale de l’école publique.Nous voulons une AUTRE école, pour une autre société.
Halte à la répression, priorité à l’éducation ! C’est sur cette base que nous rejoindrons les collègues de la fonction publique dans la grève du 2 février.
Une journée de grève ne suffira pas, mais c’est une première étape : soyons nombreuses/eux à l’AG interpro pour décider des suites du mouvement.
Pour SUD, la réussite scolaire de chaque enfant passe par...
Des conditions de vie décentes pour toutes les familles.
La scolarité obligatoire de 2 à 18 ans, avec ou sans papiers, avec un véritable brassage social dans chaque classe.
Le recrutements de nombreuses/eux titulaires dans tous les corps de métiers de notre ministère, la fin de la précarité (titularisation sans concours ni conditions), le retour des MI/SE, les TOS dans la fonction publique d’Etat, de meilleures conditions de travail pour tou-te-s (concertation sur le temps de service, formation, remplacements, etc.).
Le refus des « solutions » sécuritaires : il faut développer la prévention, à l’école et ailleurs. Deux enseignant-e-s par classe partout où c’est nécessaire. Renforcement de la participation des élèves à l’organisation de la classe et de l’établissement.
De véritables aides à l’innovation pédagogique pour les équipes, en particulier dans les quartiers populaires.