Coûtons-nous vraiment trop cher ???
Le budget de l’Education Nationale n’augmente plus ; il mettrait déjà en péril les finances publiques, tout comme celui de la recherche. La sécu serait en faillite, les retraites seraient un terrible gouffre, les services publics le poids mort d’une économie en péril, notre pays serait surendetté, etc. On connaît le refrain libéral, mais qu’en est-il en réalité ???
Au niveau mondial : en 2000, 2 % de l’humanité détenaient 50 % des richesses sur le globe, quand 50 % n’en détenaient que 1 %. 1 % des plus riches possèdaient même 40 % des biens mondiaux. C’est ce que révèle une étude de l’Institut mondial de recherche sur l’économie du développement de l’université des Nations unies (UNU-Wider).
Et en France ?
" En 2005, la rémunération globale des présidents du CAC 40 était de 298 fois le SMIC en moyenne", constate Pierre-Henri Leroy, gérant de Proxinvest, spécialiste de l’analyse des résolutions soumises aux assemblées générales (source : le Monde).
Il est donc possible, par une politique fiscale juste, de trouver les moyens qui permettront, par exemple, d’assurer une éducation de qualité à tous les enfants, de faire disparaître la misère, de développer les services publics et la sécurité sociale dans toutes ses branches. C’est une question de choix politique, et non pas de moyens, en France comme ailleurs.
C’est dans le contexte de la publication de ces chiffres que Robien annonce qu’il veut faire travailler davantage les profs, pour faire des économies. S’il cherche de l’argent, nous pourrons lui indiquer dans quelles poches en trouver.