Les services publics ne sont pas à vendre, mais à améliorer !
La privatisation rampante de tous les services publics est en marche. Son nouveau nom : RGPP.
SUD cherche à construire une riposte à la hauteur des attaques historiques que subit le service public. Cette riposte passe, entre autre, par la grève massive le 10 juin, avec une manifestation d’ampleur.
Bien sûr, cela ne suffira pas, et la journée du 17 juin sera également un temps fort pour notre lutte, point d’étape, espérons-le, d’un mouvement global. La mobilisation des collègues, partout, pourra inciter certaines bureaucraties syndicales frileuses à mobiliser véritablement, à durcir le ton et les méthodes de lutte. C’est indispensable.
Les services publics, tout comme la sécurité sociale, sont les principaux outils de la solidarité nationale. C’est en particulier le Conseil National de la Résistance qui a inspiré ce modèle social d’une société solidaire, modèle que nos luttes passées ont arraché au patronat.
Le gouvernement sacrifie des milliers de postes pour financer les cadeaux fiscaux faits aux riches. Mais le service public n’est pas une variable d’ajustement des comptes publics, c’est notre bien commun, facteur de cohésion et de justice sociale.
Le MEDEF veut privatiser les services publics, source de juteux profits... si on néglige la qualité, les droits des usager-e-s et des salarié-e-s, et si on abandonne les quartiers populaires, les zones rurales, et tous les secteurs non rentables.
Cette logique libérale, celle de l’individualisme et du profit maximal à court terme, trahit nos idéaux de justice sociale. Nous la combattons sans relâche. Ce sont d’autres réformes que nous voulons, pour des services publics renforcés, encore plus soucieux des personnes les plus fragiles.