En Italie comme ailleurs : "nous ne paierons pas votre crise"

Restrictions de crédits, accélération du processus de privatisation de l’Université...
Berlusconi et son gouvernement ont décidé de détruire l’université publique italienne, par
le biais du décret Gelmini et de la loi dite « 133 ». Par le slogan « nous ne payerons pas
votre crise »,les étudiant-e-s italien-ne-s ont décidé de combattre ces réformes.
Actuellement,plusieurs dizaines d’universités sont en grève et occupées par les étudiant-e-
s en lutte. Le mouvement est menacé par une répression féroce de Berlusconi et a déjà été
attaqué par les fascistes lors d’une manifestation à Rome.
Un an après la lutte contre la LRU, ce sont donc maintenant les étudiant-e-s italien-
ne-s qui sont confrontés au processus de Bologne et à ses effets destructeurs sur le
service public d’enseignement supérieur. Les étudiant-e-s, chercheurs/euses et
enseignant-e-s ont choisi de répondre à ces attaques par la lutte. Nous devons donc les
soutenir et rejoindre dans ce mouvement. En effet, il y a aujourd’hui nécessité à lutter au
niveau européen pour contrer les réformes libérales de privatisation de l’enseignement
supérieur engendrées par le processus de Bologne.
C’est pourquoi nous appelons aujourd’hui à se réunir devant l’ambassade d’Italie
pour soutenir les étudiant-e-s, personnels et professeur-e-s italien-ne-s en lutte et montrer
notre opposition au processus européen de privatisation de l’enseignement supérieur. Le
mouvement italien, qui n’a reçu que la répression comme réponse, a plus que jamais
besoin de notre solidarité.
Nous appelons à se rassembler le 14 novembre, journée de grève générale dans
l’enseignement supérieur en Italie.