5 mois pour Samuel Morville : sanction injuste et révoltante.
5 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour l’un des responsables du mouvement lycéen : SUD éducation 69 dénonce un procès politique injuste, qui, loin de calmer le monde de l’éducation et la jeunesse, va encore mettre de l’huile sur le feu. Nous réclamons l’abandon de toute poursuite contre Samuel et ses co-inculpé-e-s (dont David, militant de SUD).
Cinq mois de prison avec sursis et cinq cents euros de dommages et intérêts : « ça augure mal pour tous ceux qui comparaissent ces jours-ci devant les tribunaux. On veut clairement couper des têtes et écraser le mouvement social », déclare Samuel à Libé. Son avocate, Irène Terrel, souligne la « démesure » de la condamnation. Et entend demander la nullité du jugement. « Le procès s’était déjà déroulé de manière scandaleuse : l’audience était présidée par un juge unique, qui m’a refusé l’audition de deux témoins. C’est extrêmement grave car Samuel était convoqué devant le tribunal sur de strictes accusations de policiers. Quand la procédure est uniquement policière, seuls des témoins peuvent apporter des preuves contraires. Et on les lui a refusées. [...] au lieu de dissuader, une telle condamnation ne peut que jeter de l’huile sur le feu. Les lycéens demandaient plus de justice, on leur répond par l’injustice. C’est lamentable. »
Voilà, en tout cas, une bonne leçon d’éducation civique et de démocratie donnée à toute la jeunesse et à tou-te-s les militant-e-s du pays. Avec l’injustice sociale, la répression généralisée, le maintien de Chirac et le retour de Sarko, nous avons de bonnes raisons de nous révolter, toutes générations confondues ! SUD prendra toute sa place dans le combat, et appelle à la solidarité avec les victimes (Samuel Morville, Roland Veuillet, Kamel Belkadi,...).
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