pour une autre école, pour une autre société, résistance !
Chasse aux élèves sans-papiers, casse des ZEP, "journée de solidarité", destruction du service public d’éducation : quatre axes de luttes pour cette fin d’année scolaire. Une affiche à télécharger, à accrocher aux panneaux syndicaux, à diffuser partout.
élèves sans-papiers : non à la chasse à l’enfant.
Les lois Sarkozy expulsent des élèves vers des pays qu’elles/ils ne connaissent pas, dans lesquels la misère, la violence et la guerre leur tiendront très souvent lieu d’école. La place des élèves scolarisé-e-s et de leurs parents est en France. Inscription scolaire ou universitaire = titre de séjour. Au nom des valeurs démocratiques de l’école publique, nous prenons nos élèves sous notre protection.
destruction des ZEP : les inégalités augmentent.
« Ambition réussite », loi sur « l’égalité des chances », derrière la jolie vitrine, le gouvernement cartonne les familles populaires : baisse des moyens dans la plupart des écoles et collèges ZEP, « prévention de la délinquance » dès la crèche, notes de vie scolaire, centres éducatifs fermés, partenariat école/police, suppression des allocs aux élèves absentéistes, apprentissage à 14 ans, repli sur le « socle commun des connaissances »... SUD réclame, en ZEP et ailleurs, un maximum de 20 élèves par classe (avec deux enseignant-e-s par classe de ZEP), et la concertation dans les services, de vrais moyens pour des projets pédagogiques innovants...
« journée de solidarité » : tou-te-s en grève.
Le gouvernement nous demande de travailler davantage sans salaire, alors que les privé-e-s d’emploi sont des millions en France. Taxons les dividendes boursiers, réduisons massivement le temps de travail (sans annualisation ni flexibilité, avec création des emplois stables correspondants) : la vraie solidarité, c’est le partage équitable du travail et des richesses.
casse de l’école publique : le crime profite au privé.
Baisse des postes aux concours, décentralisation Raffarin, précarité, budget indécent, recherche publique sacrifiée, salaire au mérite, pressions hiérarchiques renforcées, retour aux méthodes de dressage du XIX° siècle : le gouvernement dynamite l’école publique. Les riches creusent l’écart en se payant les meilleures écoles privées. Inventons plutôt l’école de la réussite de chacun-e : réforme complète de l’école publique, des méthodes éducatives et des contenus d’enseignement.