Grâce aux militant-e-s du réseau "éducation sans frontières"

L’expulsion de Sahin Akdag a été évitée pour la deuxième fois
mercredi 22 février 2006

Après avoir refusé de partir samedi 18 février, Monsieur Akdag a été ramené en rétention à lyon Saint Exupéry. Aujourd’hui 22 février son expulsion était une nouvelle fois programmée.

Le rappel du dossier

Nous étions presque 25 à l’aéroport, venus de Mâcon et de Lyon, nous sommes intervenus auprès des passagers en leur expliquant le cas de Monsieur Akdag et en leur demandant de nous tenir au courant de ce qui se passait et de dire au personnel de vol leur opposition à la présence d’un expulsé menotté dans l’avion. Le départ était prévu à 14 h, mais l’avion avait 1 h de retard. Peu de Français sur ce vol, mais la plupart très réceptifs à nos explications. Beaucoup de Turcs sur le vol, heureusement, le frère de Monsieur Akdag intervenait en turc et plusieurs passagers bilingues traduisaient pour les autres.

Attente très longue entre midi le début de l’embarquement et 15 h le décollage, l’émotion devenait palpable. Les journalistes de FR3 et du Progrès étaient là depuis le début. Des élus, le frère et l’avocate sont allés à la police de l’air et des frontières pour essayer de voir une dernière fois Monsieur Akdag, la police a refusé tout contact. Nous avons suivi l’embarquement grâce aux passagers. Monsieur Akdag était à bord encadré par trois policiers en civil et des policiers en uniforme. Il pleurait et disait son refus, sans esclandre, les policiers lui ont donné des calmants.
Coup de téléphone d’un passager qui nous apprend que Monsieur Akdag quitte l’avion, cinq minutes avant le départ. C’est le soulagement dans notre groupe.
Apparemment, notre présence dans l’aéroport, le refus réitéré d’embarquer, le fait que les passagers manifestent auprès du personnel de vol, leur mécontentements de voyager dans ces conditions, ont conduit le commandant de bord a demandé le débarquement de Monsieur Akdag. Monsieur Akdag, entre-aperçu dans les locaux de la police après son débarquement, semblait très abattu, il a peut-être reçu des coups.

Il doit passer au tribunal pour refus d’embarquer, passible de trois mois de prison. Nous, de Mâcon et Lyon continuons à l’accompagner. Il faut maintenant maintenir la pression sur la préfecture de Saône et Loire pour qu’elle retire l’APRF et que Monsieur Akdag puisse rejoindre sa femme et ses deux enfants. Nous comptons sur toutes les bonnes volontés.


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