Construisons une autre école, pour une autre société

Nos revendications pour les collèges et les lycées
jeudi 6 octobre 2005

Réduction du temps de travail, sans perte de salaire ni annualisation. Arrêt du recrutement de précaires. Embauches nombreuses dans tous les métiers : augmentation massive des postes aux concours, et titularisation immédiate de tous les collègues précaires, sans concours ni condition (assortie, au besoin, d’une formation). De véritables remplaçants titulaires dans chaque établissement. Rétablissement du statut de MI/SE.

Pas de classe à plus de 20 élèves. Des moyens suffisants pour les projets pédagogiques, et un enseignement « sur-mesure » pour les élèves en situation particulière (problèmes de santé, difficultés scolaires, primo-arrivants, etc.). Intégration de la concertation, du travail administratif et du suivi des élèves dans les services.

Création d’un corps unique d’enseignants. Sur les postes difficiles : réduction du nombre d’heures en présence d’élèves, deux enseignants en permanence avec chaque classe.

Contre les expulsions des sans-papiers : la scolarisation d’un enfant doit garantir le maintien de toute sa famille sur le territoire français.

Pour l’ensemble du personnel : augmentation du point d’indice de 10 %, aucun salaire inférieur à 1500 euros, avec plafonnement des revenus les plus élevés. Une formation initiale de qualité, puis un véritable droit à une formation continue. Pour les mutations : retour au mouvement national.

Abrogation de la décentralisation Raffarin et des lois Fillon sur les retraites et l’éducation.

Réformons l’école en profondeur. Inventons l’école de la réussite pour chaque élève, grâce à une pédagogie d’émancipation et de coopération, éduquant chaque enfant dans sa spécificité. Pour cela, supprimons les inspections, et responsabilisons le personnel et les élèves, au lieu de toujours fliquer et infantiliser. Défendons la laïcité : ni religions, ni sectes, ni entreprises dans l’école. L’Etat doit cesser de financer l’école privée confessionnelle.

L’éducation n’est pas une dépense : c’est un investissement qui doit constituer la priorité absolue d’une société démocratique. La France n’a jamais été aussi riche : on peut financer les services publics, la protection sociale, la recherche publique, la culture, par un meilleur partage des richesses à tous les niveaux.

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