COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN SUD EDUCATION RHÔNE A LA LUTTE DES INTERMITTENT-E-S, CHÔMEU-R-SES , PRECAIRES

NON A L’AGREMENT DE L’ACCORD UNEDIC
mardi 24 juin 2014

Sud Education rhône apporte son plein soutien aux actions initiées par le collectif unitaire 69 des intermittent-e-s chômeurs et précaires dans le Rhône pour exiger que l’accord UNEDIC signé la nuit du 22 mars 2014 ne soit pas validé par le gouvernement.

Cet accord, signé par des organisations syndicales minoritaires lancées dans la voie d’une collaboration coupable avec le patronat, s’inscrit dans un contexte de régression des droits sociaux pour l’ensemble des salariés (loi de sécurisation professionnelle de juin 2013, réforme des prud’hommes, projet de suspension des obligations des employeurs en matière de représentation du personnel…). Cette régression touche également les précaires de l’Éducation Nationale, qui représentent 20 % de la masse salariale, dont une partie est de droit privé.

Cet accord ne tient aucun compte des nombreuses propositions concrètes qui, depuis longtemps, sont soutenues par des syndicats et professionnel-le-s du secteur culturel, par la coordination des intermittent-e-s et précaires, et par les associations de chômeurs et précaires, pour faire évoluer le système de l’assurance chômage dans un sens plus juste.

Nous réaffirmons nos valeurs d’auto-gestion des luttes et de soutien inconditionnel aux travailleu-rs-ses et précaires en lutte : la grève appartient à celles et ceux qui la mènent. Les organisations syndicales sont au service des travailleu-rs-ses et précaires et ne peuvent en aucun cas décider à leur place dans des accords scélérats et de collaboration de classe. Nous demandons que l’accord UNEDIC ne soit pas étendu et que soient écoutées et sérieusement étudiées les propositions des premier-e-s concerné-es.

En tant que professionnel-le-s de l’éducation, cette mobilisation fait écho aux luttes que nous menons pour défendre nos missions de service public et obtenir les moyens de lutter contre la reproduction sociale dont sont victimes nos élèves issus de familles socialement défavorisées. Cette lutte contre la reproduction sociale passe :

- par l’indemnisation chômage des parents d’élèves fauchés par la précarité.
- par un accès à la culture, à la création et au spectacle vivant pour nos élèves dans nos écoles, nos établissements, nos universités et dans les quartiers
- par une sécurisation des futurs travailleurs que sont nos élèves, afin de redonner du sens à leurs apprentissages.

Depuis hier soir le collectif des intermittents occupe l’opéra de Lyon, nous appelons à un soutien inconditionnel des travailleurs de l’éducation

Lyon, le 23 juin 2014


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