Votez SOLIDAIRES le 29 avril

téléchargez le tract des élections au CTP de l’université Lyon 1
mercredi 9 avril 2008

ÉLECTION DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL
au Comité Technique Paritaire de l’Université Lyon 1

Personnels de l’Université, du CNRS, de l’INSERM ... Titulaires, précaires... Enseignants et
chercheurs, BIATOSS, ITA..., le 29 avril, nous sommes tous appelés à voter pour être représentés au
comité technique paritaire (CTP).

Le CTP sera consulté sur toutes les questions générales concernant le personnel, l’organisation, les
méthodes de travail, les règles statutaires, l’hygiène et la sécurité, la répartition des primes... En gros, à
quelle sauce nous serons mangés, si nous ne nous défendons pas !

Comment vivre avec le PACTE, l’ANR, l’AERES, la LRU,... ?
Comment ? Certainement pas en essayant, chacun de son côté, de sauver les meubles. Le temps des votes « de
chapelle » est révolu ! Il faut nous battre tous ensemble. Face à un gouvernement saccageant sans vergogne tout
ce qui relève de l’intérêt général, face à l’avidité de quelques « petits chefs » et autres membres d’une supposée
élite, face aux pouvoirs décuplés que les présidents d’universités vont pouvoir s’arroger, il nous faut des
représentants combatifs, attentifs à défendre tous les personnels, quelle que soit leur situation, s’engageant à
informer et à ne jamais laisser leur propre intérêt prendre le pas sur leur mandat.

Nous devons faire entendre notre voix partout, à chaque occasion. Le CTP n’a pas le pouvoir de décider quoi que ce
soit, mais ses délibérations sont publiées. Si nos représentants sont solidaires, il sera difficile à un président
d’université d’aller à l’encontre de leur opinion tout en prétendant se soucier de l’avis de son personnel.

Personnels de l’université : contractuels et titulaires, tous dans un même bateau ...
Dans un contexte national de réduction massive du nombre de fonctionnaires, de pénurie budgétaire organisée,
d’une remise en cause de la garantie de l’emploi, le président de Lyon1 souhaite accéder dès janvier 2009 à la
gestion globale des « ressources humaines ». La politique locale aura de plus en plus d’influence sur nos
conditions de travail. Dès aujourd’hui la direction restructure les services administratifs, demain ce sera les ufr, les
laboratoires... Le CTP peut être pour tous l’un des remparts contre la mise en concurrence généralisée des
personnels.

Personnels des EPST : CNRS, INSERM, INRA, CEMAGREF,....
Ce n’est pas renoncer à la lutte contre la découpe de nos instituts que de prendre une part active à la vie de
l’Université. Bien au contraire, il faudra faire entendre nos voix pour conserver nos outils de travail, nos missions.
Nous voulons pouvoir rester fiers de nos fonctions, et ne pas nous transformer en mercenaires que l’on muterait à
volonté, ou en représentants de commerce à la recherche de quelques miettes de financement. Si la gestion des
personnels des EPST doit être transférée à l’université, le CTP sera l’un de nos remparts contre les abus autorisés
par la loi LRU.

Nos élus au CTP y défendront les principes suivants :

– la titularisation de tous les contractuels par la création d’emplois statutaires, et en attendant
l’exigence d’un déroulement de carrière pour tous ;

– l’égalité femmes/hommes ;

– le refus des primes au rendement, des primes « selon la manière de servir » ... ;

– le refus d’une surcharge générale de travail ;

– la réduction du service d’enseignement de tous les enseignants-chercheurs, vers les 150h dans le cadre
du statut national (et non la modulation des services propre à chaque université) ;

– le refus de l’externalisation de certains services ;

– des critères d’évaluation des services dans le sens du développement d’un véritable service public de
l’enseignement supérieur et de la recherche ;

– la répartition des moyens en personnels sur l’ensemble des composantes, des disciplines.
Ne laissez pas la parole à des représentants trop enclins à démontrer leur « esprit de coopération ». Et que ce soit
pour affirmer « l’esprit de responsabilité » de leur syndicat ou pour négocier quelques avantages catégoriels ne
change rien à l’affaire ! Même si vous ne souhaitez pas soutenir Solidaires – On se demande vraiment pourquoi ! souvenez-
vous des quelques syndicats qui étaient avec vous lors de toutes les luttes, du Pacte à la LRU, du CPE
aux retraites....

Sud Education et Sud-Recherche-EPST, membres de l’Union syndicale
SOLIDAIRES, sont des syndicats indépendants des grandes confédérations établies.
Notre but n’est pas de fragmenter l’action syndicale, mais de renouer avec ses
sources, en réunissant tous les personnels qui souhaitent vivre ou revivre un
syndicalisme de revendications, de propositions, et non de compromissions.

Un syndicalisme généreux, humaniste, solidaire ! Un syndicalisme réellement démocratique, loin du jeu des
délégations et des luttes de pouvoir. Nos représentants sont attachés à ces valeurs qui garantissent leur
engagement à être attentifs aux conséquences sur la société, des politiques de recherche et de l’enseignement
supérieur, au-delà des intérêts immédiats de leur seule discipline, et à veiller à ce que les moyens de la
recherche publique ne soient pas utilisés à n’importe quelle fin.

L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA
RECHERCHE PUBLIQUE DÉPECÉS :

Nous sommes de tous les combats pour une vraie
réforme en profondeur de l’enseignement
Supérieur et de la Recherche Publique, car il
appartient aux personnels de se battre pour
préserver leur emploi, leur mission, leur
indépendance, faire reconnaître leur qualification,
sans attendre des miracles d’une lutte par
procuration confiée à quelques célébrités.
Et ce ne sont pas les directions d’organisme -dont
l’ambition semble se limiter à sauver quelques
postes de haut niveau et des bribes de pouvoir dans
des directions d’instituts-qui se battront pour la
sauvegarde des unités, pour l’indépendance et la
protection des « lanceurs d’alerte », contre le
conservatisme disciplinaire, pour un service
public de recherche dans l’intérêt de tous. Quant
aux présidents d’université et à leurs inféodés, ils
ont été les premiers à soutenir cette loi qui remet
gravement en danger l’indépendance et l’universalité
de l’enseignement supérieur, tout cela pour pouvoir
avoir la haute main sur leur cheptel !
Seul un contre pouvoir permettra de sauvegarder
l’intérêt général et d’équilibrer le respect des
demandes de la société avec les missions à long
terme de l’enseignement supérieur et de la recherche
publique.

VOTER Solidaires, c’est VOTER AUTREMENT et ÊTRE SOLIDAIRE !

Contact : SUD Education/SUD Recherche,

Locaux syndicaux de Lyon 1

7, rue Ampère - 69622 Villeurbanne

email : sud@douaalter.lautre.net

web : http://douaalter.lautre.net/sud

email : contactLyon@sud-recherche.org web :

http://www.sud-recherche.org


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